Le technicien radio, aussi appelé technicien réalisateur radio, est un professionnel du son, chargé de sa captation, de son traitement et de sa transmission. Capable de manier une multitude d'appareils et de logiciels de diffusion, il fait également preuve d'un grand sens artistique musical. Vous pensez que ce métier vous correspond ? Découvrez ce qui vous attend en l'exerçant et renseignez-vous sur la façon d'atteindre cet objectif. Commencez, par exemple, par rejoindre un BTS audiovisuel et envisagez ensuite une poursuite d'étude jusqu'au niveau bac+6.
Les principales missions du technicien radio
Le technicien réalisateur radio participe aux opérations de captation du son. Il choisit et met en œuvre le matériel pour capturer les voix, la musique et tous les bruits souhaités, en tenant compte de l'environnement et des conditions d'enregistrement.
En cas de retransmission en direct, ce professionnel se charge de traiter et mixer les sons en instantané. Il est dans le même temps responsable d'assurer des transitions fluides et justes entre les séquences. Il active et coupe les microphones au bon moment, lance les jingles, les pauses publicitaires, les programmes musicaux, etc.
Au moment du montage et de la diffusion également, le technicien radio intervient. Il assemble les séquences et contribue à harmoniser l'ensemble. Son objectif est alors de donner un résultat dont l'écoute reste agréable, avec une sonorité nette et éventuellement une dimension artistique. Enfin, il contrôle la radiodiffusion grâce à des systèmes dédiés.
Les compétences clés pour devenir technicien radio
Le technicien radio recourt à ses connaissances techniques, mais également à des aptitudes humaines et à un certain sens artistique pour mener à bien ses missions.
Outils de prise de son, traitement et diffusion
Grâce à sa connaissance des différents outils indispensables à la captation du son.
Techniques du son
Pour remplir son rôle, ce technicien s'appuie sur son excellente maîtrise des techniques du son. Il y fait appel pour mettre en place le dispositif complet d'enregistrement, de l'analyse de faisabilité jusqu'au placement des micros et à la configuration du matériel. Ses connaissances lui permettent aussi de reconnaître et résoudre les dysfonctionnements. Il est également apte à analyser les sons captés, à la traiter, les organiser et les adapter aux normes de diffusion.
Flexibilité professionnelle
Le métier de ce technicien du son repose sur des rythmes exigeants et variables. En faisant preuve de souplesse et d'adaptabilité, le professionnel peut travailler sur diverses plages horaires, de jour comme de nuit. La radio suppose également une activité existante tous les jours : week-ends, jours fériés, etc. La flexibilité s'avère également indispensable pour œuvrer dans des conditions parfois changeantes : en studio, en extérieur, en direct, etc. Enfin, cette souplesse est un atout pour réagir vite et bien face aux problèmes techniques qui surviennent.
Rigueur et organisation
La création d'un contenu radio s'appuie sur programme précis, avec des durées à respecter et un ordre bien établi. Le technicien radio fait preuve d'une grande rigueur pour s'y tenir.
Aptitudes physiques
En matière de son, une bonne audition est naturellement requise. Néanmoins, ce n'est pas la seule qualité physique attendue pour un technicien radio. Le travail suppose, en effet, le déplacement fréquent et répété de charges lourdes (matériel de prise de son varié). Une certaine forme physique est alors indispensable.
Quelle est la rémunération d'un technicien radio ?
Un technicien radio voit son salaire varier en fonction de son niveau de qualification, et donc de son diplôme. Le revenu connaît également des différences entre le public et le privé. Par ailleurs, lorsqu'il intervient dans le monde du spectacle vivant, ce professionnel du son exerce sous le statut d'intermittent et reçoit une rémunération horaire ou par spectacle.
En tenant compte de ces éléments, de manière générale, le technicien radio débutant touche le SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance), soit un salaire brut mensuel d'environ 1 760 €. À l'année, cela représente un revenu brut total de près de 21 200 €.
Quelle formation choisir pour devenir technicien radio ?
Plusieurs cursus peuvent amener à exercer en tant que technicien radio. Juste après l'obtention d'un baccalauréat, des parcours vous y préparent dès le niveau bac+2. Le BTS audiovisuel option son, dispensé à CIFACOM, est une formation de choix. Elle vous prépare à travailler avec le matériel de prise de son et de diffusion et vous forme aux différentes techniques du son, de la préparation de l'enregistrement jusqu'à la post-production. La culture artistique et technique, ainsi que des sujets liés à l'environnement économique et juridique de la création audiovisuelle sont également au cœur des enseignements.
Au-delà du BTS, une poursuite d'étude favorise votre insertion dans le monde du travail en apportant davantage de compétences et de connaissances. Une formation de niveau supérieur donne également l'occasion de se spécialiser davantage. Jusqu'au niveau bac+6, de multiples parcours s'offrent à vous. Par exemple, au niveau bac+3, optez pour une licence professionnelle mention techniques du son et de l'image ou un bachelor monteur réalisateur. Encore plus loin, au niveau bac+5 ou bac+6, les diplômes de l'École nationale supérieure Louis-Lumière et de l'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (La Fémis), spécialité son, bénéficient d'une reconnaissance particulière dans le monde professionnel.
BTS Audiovisuel
Rentrée :
Septembre Octobre
Admissible :
Bac
Niveau :
BAC+2
Diplôme :
BTS Audiovisuel
Rythme :
Initial ou Alternance
Le métier de technicien radio en quelques mots
- Profil : aguerri aux techniques du son, sens artistique, réactif et adaptable
- Niveau de formation : bac+2 à bac+6
- Fourchette de rémunération estimée : à partir de 21 200 € bruts par an en début de carrière
- Perspectives d'évolution de carrière : superviseur technique, réalisateur radio, ingénieur radio, responsable technique coordinateur d'antenne, chef de projet…
