Un an et demi après son diplôme de BTS Audiovisuel option Son, Matthis nous partage ses premières expériences et rencontres, vous parle de son expérience à CIFACOM et au passage glisse quelques conseils pour percer dans ce métier !
Aujourd’hui je travaille comme ingénieur du son sur un long-métrage non-produit. Un film qui se revendique du cinéma Guérilla un peu comme Donoma ou Rengaine. Des films sans moyen mais avec beaucoup d’ambition.
La différence avec Rengaine et Donoma, c’est qu’on a du vrai matériel cinéma !
As-tu enchaîné sur d’autres formations après l’obtention de ton diplôme ?
Oui, je suis parti en faculté de cinéma… Et je dois admettre que je n’y suis pas allé beaucoup. Le côté universitaire et théorique m’a complètement rebuté. Là où le BTS Audiovisuel option Son est du côté des “faiseurs”, l’Université de cinéma se place du côté du spectateur, du commentateur et de la critique. Beaucoup moins intéressé.
Comment s’est passée ton insertion professionnelle ? En quoi ta formation t’a-t-elle aidé ?
Mon insertion professionnelle n’est pas terminée et je ne sais pas si elle se terminera un jour ! C’est un travail de tous les jours. En parallèle de la recherche technique et artistique, une grande partie du métier d’ingénieur du son consiste en maintenir et élargir ses réseaux.
J’ai eu mon premier court-métrage pro grâce à une copine aussi au Cifacom et étudiante en production. Elle m’a invité à faire un tournage pour la Femis en tant que perchman… Et c’était beaucoup plus difficile que tout ce que j’avais pu imaginer ! Mais aussi vraiment grisant !
J’ai aussi été recommandé par Aurélien Bony qui est professeur à Cifacom à un ingénieur du son de cinéma qui m’a pris en stage sur un long-métrage. Et ça s’est tellement bien passé qu’il m’a repris sur un autre film juste après en tant que deuxième assistant son. C’était une expérience formidable sur le plan humain et aussi un apprentissage très puissant et accéléré. On a découvert que nous habitions presque dans la même rue, du coup nous avons gardé un contact amical autant que professionnel.
A côté du cinéma officiel, je multiplie aussi les expériences sur des projets plus bénévoles en tant qu’ingénieur du son. Ces projets sont très formateurs et me permettent aussi de faire des rencontres qui seront peut-être celles qui me feront travailler demain !
Et enfin, sur le plan personnel, j’essaye de développer ma sensibilité le plus possible, parce que c’est ce ressenti qui fait notre force et qui nous rend unique.
Cifacom m’a aussi donné des coups de pouce en me prêtant du matériel pour mes premiers tournages : cette aide a été extrêmement précieuse et sans ça, cela aurait été beaucoup plus long d’arriver à faire des projets de plus grande envergure.
Quels sont les aspects de ta formation qui te servent aujourd’hui, dans ta pratique professionnelle ?
La formation à cifacom me sert tous les jours puisque cette école m’a apporté les bases techniques de mon métier.
Quel a été ton parcours avant d’intégrer Cifacom ?
J’ai eu un parcours un peu atypique avant le cifacom : Bac ES - Ecole de musique - Ecole de Langue - Science Politique - Cifacom.
Pourquoi avoir choisi cette école ? Quels ont été les critères qui t’ont le plus attiré ?
C’était une école qui avait l’air tourné vers la pratique, il y avait l'accès aux studios hors des moments de cours, la possibilité de sortir du matériel de l’école, et enfin la taille “humaine” et familiale de l’école.
Si tu devais revenir à Cifacom, qu’aimerais-tu y retrouver ?
J’aimerais y retrouver mes amis ! Et l’équipe pédagogique aussi !
Un mot personnel pour finir ?
Je dois beaucoup à cette école. Je m’y suis senti bien et c’est grâce à Cifacom que j’ai enfin trouvé un monde professionnel et artistique dans lequel je m’épanouis pleinement.
